Ali :

Lunatic Booba Ali, 92 i, à la vie inch' Allah. Général. Pas le temps pour les regrets. Les erreurs n'appartiennent qu'a nous même. Né pour amener ma part de progrès, pour qu'a mon tour je procrée. De ceux pour qui le jour porte conseil, quand c'est la nuit qu'on agit, traine ma chair et mon ossature vers n'importe quelle latitude sous n'importe quel degré. Le monde est vaste, pour certain trop petit, séparé en deux castes, ceux qui répandent l'amour et ceux qui dépendent de la haine, on y grandit en perdant l'innocence, que chacun de nous possède à sa naissance. Combat nos faiblesses, fortifie nom mental sanctifie mon âme, mon essence. Adam structure mon ADN. Né non pas pour vivre seul, cause au nom de l'universel. Puise mes instruments dans la flore pour ma faune. Dans la rue pour mes gens aux instincts de fauves. A nous les fautes, quand les pulsions l'emportent sur la réflexion, te privent de contrôle, primitive réaction, préviens les autres. Que veux-tu que je dise quand s'enfonce les têtes de mon 92 enfance. Trop se plaisent à tiser et vomir, spliffent avant de dormir et dès le matin remisent. Les erreurs n'appartiennent qu'à nous même, pas le temps pour le regrets.

refrain :

Pas le temps pour les regrets. Les erreurs n'appartiennent qu'a nous même. Né pour amener ma part de progrès. (x4)

Booba :


On dit que la vie des jeunes de la rue est triste. Mais qui tu blâmes, j'ai pas besoin de tes larmes où est le drame ? Depuis le CP, les billes, je sais que c'est niqué. Donc je fais mon billet, si je dois te brisé pour briller. Hors de portée, mort de rire sans remords quand j'écoute les menaces de mort des forces de l'ordre. T'écoutes du r.a.p. des mecs qu'en ont rien à péter. A tout niquer je viens m'apprêter, et mettez, les femmes et les enfants à l'abri. Y'a nos reufs prêt à agir avec magie qu'attendent à la grille.


Ali :


Mauvais regards puis coups durs. Hématomes et points de suture, brolic à la ceinture et plus lourd dans le coffre de la tire. Les cerveaux saturent, par manque d'amour et d'air pur. Tout comme nos chiens, on a besoin de verdure. Mais on est des hommes, donc on endure. Réduit dans des zones, 92 Hauts de Seine géographie. Quand s'ouvre les portes de l'enfer, que la nuit suffit pour couverture. Se défient le vice et la vertu. Les erreurs pèsent sur les cœurs, seul de repentir sincère pour les mettre à l'écart. Né pour amener ma part de progrès. Pas le temps pour les regrets.

refrain :

Pas le temps pour les regrets. Les erreurs n'appartiennent qu'a nous même. Né pour amener ma part de progrès. (x4)


Booba :

Je vis de haine et d'eau fraîche, d'illicite et de péché. Mon seul taf, je rappe sur SP12 MPC. Je vois pas mes frères agir à jeun sans le biz, incapables de survivre ils se lèvent juste pour pisser. Des soirées sans chèques et sans que-shnés. C'est tellement naze que pour kiffer je dois me défoncer au wishky, du son pour lé-rou, un putain de flow de banlieu pour les khos, beurs, négros peace et les terroristes. Eclate allocations, insertions. Sous pressions comme nos consommations, dès qu'on sort bédave comme si c'est permis. La vie c'est, des griffes avec du vernis, string, 90C. Suicide à la hilla, trop faya pour aller prier. J'ai peur de crier quand je vais griller. 92 hardcore, depuis le jardin d'Éden, j'avale une bouteille, et je m'endors avec du Wu-Tang.

refrain :

Pas le temps pour les regrets. Les erreurs n'appartiennent qu'a nous même. Né pour amener ma part de progrès. (x4)


Pour qu'a mon tour je procrée, Lunatic...